Quel avenir pour le travail ? Regards de Dominique Méda et Paul Jorion

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    Va-t-on travailler moins ? Est-ce que l’emploi est en train de disparaître ? Avec quelles implications et quelles solutions ? Regards croisés de Dominique Méda, sociologue et philosophe, et Paul Jorion, chercheur en sciences sociales.

    jorion méda
    © Quentin Caffier

    Le travail et l’emploi sont-ils menacés de disparition ?

    Paul Jorion : L’emploi va disparaître, car le travail humain sera de moins en moins nécessaire. En 1930, Keynes prédisait déjà qu’un jour on ne créerait pas suffisamment d’emplois par rapport au nombre d’humains qui naîtraient 1. La machine a remplacé l’humain sur des tâches dangereuses, fastidieuses et avilissantes. Mais, à la fin des années 1970, l’invention de l’ordinateur personnel modifie de manière dramatique le travail. Presque aucune tâche, manuelle ou intellectuelle, n’est désormais à l’abri de cette « ordinisation ». On croit à tort que plus une tâche paraît difficile, moins un ordinateur peut l’exécuter. De plus, si un travail semble complexe, il est logiquement bien rémunéré : il y aura donc une incitation financière à le remplacer par une machine.

    Dominique Méda : Il y a vingt ans, dans Le Travail, Une valeur en voie de disparition ? 2, je soutenais qu’il fallait réduire la place du travail dans nos vies individuelles et sociales. Mais c’était pour mieux le redistribuer et permettre la reconnaissance d’autres activités importantes pour faire société : les activités politiques, citoyennes ou familiales. À la même époque, Jeremy Rifkin annonçait que le travail allait disparaître. Aujourd’hui, certains chercheurs disent qu’il avait raisonou soutiennent que la moitié des emplois auront disparu dans vingt ans à cause de l’informatisation accélérée de nos sociétés. Il me semble que l’on entend tout et son contraire sur ce sujet : à la fois que l’emploi va disparaître, mais aussi que le progrès technique a été créateur d’emplois. Ces raisonnements témoignent d’un déterminisme technologique sans bornes et nous laissent entendre que nous n’avons aucune maîtrise sur le processus. Par ailleurs, on oublie de parler du changement majeur dans lequel on devrait s’engager au plus vite si l’on prend au sérieux la menace de dérèglement climatique : la reconversion écologique. C’est cette révolution-là – plus que la révolution numérique – qu’il me paraît infiniment urgent de prendre en compte.

    Dans un monde où le chômage est un mal endémique et le travail soumis à des mutations importantes, quelles sont les solutions possibles ?

    P. J. : En 1950, le public informé savait qu’en l’an 2000, on travaillerait moins. Mais on ne pensait pas que la richesse individuelle du travailleur baisserait pour autant. On imaginait que les profits générés par la machine seraient partagés, pas comme c’est le cas actuellement : en dividendes versés aux actionnaires ou en bonus donnés aux dirigeants. Dans les années 1930, Henry Ford gagnait 40 fois plus que le moins bien payé de ses ouvriers. Aujourd’hui, le dirigeant d’une multinationale gagne 450 fois plus que le salaire moyen dans son entreprise. Face à cela, il faut modifier le cadre comptable dans lequel on considère que le travail est un coût à minimiser et les bonus et les dividendes un partage des bénéfices à faire croître au maximum. Le travail et le capital sont deux contributions nécessaires. Il faut donc qu’elles soient rétribuées équitablement à ce titre. Par ailleurs, nous savons que nous consommons chaque année 1,6 fois les ressources de la planète et que cette situation est intenable. Si l’on se fixait comme objectif de faire baisser l’empreinte humaine sur la Terre, il faudrait embaucher massivement pour préserver l’environnement et pour développer les énergies renouvelables. Ce sont justement des emplois difficiles à remplacer par la robotique, du moins dans l’immédiat.

    D. M. : En effet, si nous nous engageons dans la reconversion écologique de façon intelligente, nous allons créer des emplois – comme le montre Jean Gadrey 3 – et même peut-être parvenir à “désintensifier” le travail, à condition de rompre avec la recherche obsessionnelle des gains de productivité au profit des gains de qualité et de  durabilité. Si le but n’est plus le productivisme échevelé mis au service de quelques-uns, mais la satisfaction des besoins sociaux, alors il est possible de renouer avec un plein-emploi où le temps de travail à temps complet serait un peu plus court. Un tel processus exige de nouvelles règles internationales, le respect de normes sociales et environnementales strictes, une relocalisation de la production, des mécanismes de protection sociale puissants pour accompagner les transferts de main-d’oeuvre des secteurs producteurs d’émissions de gaz à effet de serre vers les secteurs sobres et donc une rupture avec le mode de développement que nous connaissons depuis deux siècles.

    Avec le virage écologique, il faut donc aussi poursuivre la réduction du temps de travail ?

    © Pixabay / Alexas Fotos
    © Pixabay / Alexas Fotos

    D. M. : Face à des taux de chômage élevés, il faut en effet redistribuer le volume de travail sur l’ensemble de la population active. Ce n’est pas simple à faire et ce n’est pas du tout la piste suivie actuellement,  car il est à la mode de soutenir que les 35 heures ont été un échec. Mais cet échec est une baudruche idéologique à dégonfler : les 35 heures ont créé des emplois 4. Et si le processus avait été mené jusqu’au bout, il y aurait eu davantage d’emplois à la clef. Pour poursuivre dans cette voie, nous pourrions raisonner en jours plutôt qu’en heures et expérimenter la semaine de quatre jours. La RTT ne consiste pas seulement à réduire le temps de travail de certains, elle conduit également à augmenter celui de tous ceux qui sont à temps partiel et à créer des emplois. De plus, elle est la condition sine qua non de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Réduire la norme du travail à temps complet pour tous, c’est la seule manière de permettre aux femmes de s’inscrire pleinement dans le travail et aux hommes de prendre en charge la part des activités familiales et domestiques qui leur
    revient.

    P. J. : Pour moi, le débat n’est plus dans la réduction du temps de travail, qui me semble être un combat d’arrière-garde. Si les 32 heures sont un jour acquises, ce ne sera pas par la lutte, ce sera comme transition vers une allocation universelle. Quel que soit le nombre d’heures hebdomadaires envisagées, il faudrait que nous soyons payés autant que pour les 40 que nous faisons aujourd’hui, ce qui paraît délicat, car les entreprises n’accepteront jamais de telles augmentations du montant du salaire horaire. Par contre, donner 700 euros d’allocation à des gens qui ne protesteront pas, ça, c’est payant sur le long terme du point de vue des entreprises. La véritable alternative est, comme je l’ai dit, la remise au travail de tous dans la tâche de reconstitution de la planète que nous avons dévastée.

    Que pensez-vous justement de cette proposition d’une allocation universelle, déconnectant travail et revenu, et qui bénéficie d’un écho croissant ?

    P. J. : Je trouve suspect l’enthousiasme des milieux d’affaires pour cette proposition. C’est l’occasion pour eux de mettre le travailleur définitivement sur la touche et de s’en débarrasser à faible coût, car la somme versée inclura les allocations chômage, les aides sociales, etc. Au final, ils pourront mettre la question du salariat à la poubelle une fois pour toutes : quelle aubaine! En revanche, la proposition d’une généralisation du régime des intermittents, ainsi qu’elle est notamment portée par le philosophe Bernard Stiegler 5, me paraît intéressante. Pour financer un tel programme, on pourrait imaginer une taxe sur la machine. C’est ce que j’appelle une « taxe Sismondi », du nom du philosophe suisse du début du XIXe siècle qui proposait que tout individu remplacé par une machine reçoive à vie une rente perçue sur la richesse générée par cette machine.

    D. M. : Le risque d’une proposition de type allocation universelle, c’est en effet que l’on donne un os à ronger à ceux qui ne seront plus dans le travail pour qu’ils se tiennent tranquilles. Nous créerons un secteur de déclassés et, à côté, les gagnants tiendront les manettes. Au passage, si les entreprises ne veulent pas de la réduction du temps de travail, comme le dit Paul Jorion, on ne voit pas très bien pourquoi la société voudrait l’allocation universelle, sauf dans sa version ultralibérale. C’est pourquoi je préfère la solution qui consiste à partager en permanence le volume de travail disponible. Car, c’est le travail, malgré tout, qui continue de donner accès au revenu. Il faut donc profiter de la reconversion écologique pour repenser radicalement l’organisation des entreprises et la manière dont elles contribuent au bien collectif. Il faut également remettre des règles face à l’« ubérisation » de la société, qui transforme les gens en travailleurs indépendants sans statut ni protection et qui est en train de détricoter ce que l’on a mis plus d’un siècle à construire.

     


    Notes

    1. Il écrivait, dans Les Alternatives économiques qui s’ouvrent à nos petits-enfants (Economic Possibilities for our Grandchildren) : « L’accroissement de l’efficience technologique a lieu plus vite que nous n’arrivons à faire face au problème que pose l’absorption de la main-d’oeuvre disponible […]. Nous découvrons des moyens d’économiser l’utilisation du travail à un rythme plus rapide que celui auquel nous parvenons à trouver au travail de nouveaux débouchés. »

    2. Réédité en 2010 chez Flammarion.

    3. Jean Gadrey évalue le nombre d’emplois créés entre 1 et 1,5 million en 15 ans (d’ici 2030)

    4. Entre 1997 et 2002, 350000 emplois ont été créés, pour un coût pour les fi nances publiques évalué à 12 800 euros par emploi, selon le rapport sur les 35 heures de la commission d’enquête parlementaire rendu public en décembre 2014.

    5. Selon Bernard Stiegler, nous allons vers une économie de la contribution, dans laquelle chacun développe des savoirs et des compétences – contributions sur Internet, activités bénévoles, formations, pratiques amateurs, coopératives… Des contributions à prendre en compte via un revenu contributif de base qui permettrait à chacun
    d’alterner, sur le modèle des intermittents, les phases de développement de ses capacités et les phases de mise en production.


     

    Extrait du dossier de © Kaizen 25 réalisé par Clarisse Briot, en kiosque le 25 février 2016.

     


    Lire aussi : « La plupart des gens sont pris par leur travail » Jiddu Krishnamurti

    Lire aussi : Le coworking va-t-il transformer le monde du travail ?

     

    6 Commentaires

    1. Un autre paramètre est à prendre en ligne de compte. Le travail sert surtout à payer des factures. Les nouvelles technologies nous amènes à les réduire. L’électricité peut devenir gratuite dans un avenir proche ( nouvelles techniques de stockage et de production ) Du temps libre peut permettre le do it yourself, j’ai pour ma part grâce à la semaine de 4 jours pu rénover mon logement sans faire appel aux banques et aux artisans ce que j’ai pu estimer à un doublement de mon salaire. Un véhicule électrique de nouvelle génération (qui pointe son nez dans un avenir proche) sera d’entretient réduit et gratuit de fonctionnement. Bref si on arrive à se débarrasser de la main mise du capitalisme qui cherche à recréer « des marchés à clients captifs »nous avons un petit espoir de nous en sortir.

    2. Bonjour et merci pour ces approches croisées.

      Je reste étonné que ces réflexions ne poussent pas un peu plus les conséquences de l’état de notre système terre.
      On s’accorde à voir une dynamique de remplacement du travail humain par la machine, soit!
      D’abord le travail physique grâce à la force brute de nos machines nourries à l’énergie fossile.
      Ensuite le travail intellectuel grâce à la maitrise d’outils logiques sur un courant électrique, l’ordinateur et ces logiciels.

      C’est donc grâce (encore une fois!) à l’abondance d’énergies fossiles que les populations du XIXème ont quittées les champs et les manufactures pour les usines en périphérie des villes.
      Ensuite enfin, toujours grâce à l’abondance d’énergie, (Voir les taux de croissance de consommation d’énergie, d’abord dans l’OCDE et depuis la fin des années 90, partout!)l’ingénierie mécanique, électronique, informatique, financière ce sont encore plus développées et nous créons depuis effectivement plus de richesse mais pour moins de salariés, chez nous, et une population qui ne cesse de croître (Tous les français n’ont pas trouvé d’activité dans les « services »).

      L’avenir le plus certains, c’est un effondrement des importations d’hydrocarbures. L’UE importe plus de 95% de son pétrole et gaz, et nos importations baissent en volume depuis 2005!
      L’avenir social consiste donc à sortir les salariés des bureaux, du chômage et mettre les populations au travail physique pour gagner moins!

      En effet, la physique nous démontre qu’avec 11 600 W d’énergie thermique par litre d’essence, on obtient 3 500 W d’énergie mécanique, soit le travail de 2 personnes sur une journée, le tout pour 1,50 €! Hormis le coût marginal de la machine (elle même réalisée par d’autres machines etc…)

      Ce qui ne veut pas dire que nous vivrons moins bien, avant 1840 c’est le cadre dont on ne sort pas, pas de croissance, mais c’est un sacré changement de paradigme!

      Les pays ayant déjà 60% de leur population dans les champs ne sentirons pas grand chose avec la baisse des volumes d’hydrocarbures disponibles, une forme de « résilience » qu’il nous faut penser (Lorsqu’une troupe se retrouve bloquée par une voie obstruée, c’est l’arrière-garde qui devient l’avant-garde).
      Reste le charbon qui, à cause des volumes disponibles, et de la pollution que sa combustion génère, pose un vrai problème pour sa gestion (Avec 90% des réserves concentrées dans 9 pays).

      Le high-tech n’a donc pas d’avenir de masse, il nous faut savoir à quel usage nous consacrerons ses applications! Car nous n’avons pas non plus suffisamment de métaux pour que le monde vive avec le pouvoir d’achat d’un smic français, évidemment c’est dur à avaler!
      Pour le reste il faut espérer qu’il ne manquera pas trop de bras pour faire tourner la machine qui nous satisfera.
      Avant 1840, on embauchait dans les usines les femmes et les enfants et on coupait nos forêts pour en faire du charbon de bois.

      Bref, politiquement l’affaire est délicate, mais à moyen terme nous ne manquerons pas de travail, il faut bien vivre!

    3. La question est, pour moi, avant tout d’ordre purement philosophique.
      Je m’explique. Pourquoi sommes-nous ici, sur cette terre? Pour travailler pour vivre? Pour vivre pour travailler? Pour autre chose? Mais, quoi?…
      L’aliénation, « librement » consenti, au travail, nous évite d’avoir du temps pour y réfléchir…
      De plus, en occident, tout du moins, nous restons sous l’emprise de la tradition du « Livre » qui « nous » fait l’injonction d’avoir à travailler à la sueur de notre front depuis la sortie du Jardin d’Eden!…
      Nous continuons de vivre dans cette croyance aveugle que la doxa ultra-libérale fait tout pour entretenir: « Travailler plus pour gagner plus!!! » bien que nous sachions, comme il a été dit dans l’article, que nous avons mécaniquement de moins en moins « besoin » de travailler au sens primaire communément admis. Et c’est tant mieux! Nous devrions nous en réjouir! Mais non, tout est fait pour nous maintenir en permanence, tous médias confondus, dans cette culpabilité judéo-islamo-chrétienne…
      Cette absence de réflexion digne de ce nom est affligeante.
      Mais cela permet aux « 1% », pour faire cour, de maintenir les 99% dans un état d’asservissement grâce à l’insécurité permanente distillée à longueur des médias qu’ils détiennent… Cherchez toujours à qui profite le « crime »… et en l’occurrence leS crimeS…
      En ce qui concerne l’idée de revenu de base, je renverrais plutôt à l’idée de DIA: Dotation Inconditionnelle d’Autonomie qui est beaucoup plus holistique dans son approche, car elle prend en compte en plus d’un « revenu », l’idée d’accès gratuit pour tous à la nourriture, à l’eau (forfait de base) idem pour l’énergie, la santé, etc. Je vous encourage vivement à aller butiner de ce côté 😉
      http://www.partipourladecroissance.net/?page_id=6993

    4. A propos de l’argent et du coût.
      Quand serons-nous capable de nous libérer de cette croyance? Encore une!
      L’être humain passe son temps à vivre dans des croyances, et pas seulement religieuses!
      Comment peut-on parler de coût à propos d’argent, quand il s’agit de quelque chose que nous créons ex-nihilo?
      Car, dois-je rappeler que l’argent est une création purement mentale? Et ce quelque soit le médium: métal (or, argent…), coquillages, perles, papier et encore pire maintenant, des « simples » données numériques sur un ordinateur! L’argent N’EST PAS une ressource naturelle qui serait en voie d’extinction! Je parle de la monnaie, pas du métal qui ne vaut rien en lui-même, si ce n’est la valeur que nous lui attachons comme à n’importe quel autre objet…
      Je vous rappelle que lorsque vous allez demander de l’argent (crédit) à votre banque, il lui suffit, selon son bon vouloir et votre « bonne mine », de taper sur un clavier pour créer « ex-nihilo » l’argent dont vous avez besoin!
      Cette banque, quelle qu’elle soit, est au final une personne privée à qui NOUS avons, stupidement, laissé le droit de s’arroger ce privilège absurde!
      Et elle nous demande de lui rembourser la somme créée à partir de rien, j’insiste!!!, et avec des intérêts qui plus est! C’est de la plus grande absurdité! Et nous acceptons ça les yeux fermés. Mais nous sommes vraiment stupides pour ne pas dire autre chose! Mais si nous en sommes là c’est simplement de notre faute. A nous de refuser cette croyance débile et à nous de créer nous-mêmes l’argent dont nous avons besoin pour faire nos échanges, en attendant le jour, très lointain…, où l’être humain sera capable de fonctionner dans le don véritable…
      En attendant ce jour commençons par arrêter de croire qu’il n’y a pas d’argent, car, comme nous venons de le voir, il suffit de créer ce dont nous avons besoin!
      A nous d’en reprendre la maîtrise.
      Il n’y a de coût que celui du temps passé où des ressources naturelles… et vous voyez bien, alors, que le problème est ailleurs… dans notre mental!

    5. Il est vrai que nous sommes actuellement dans une zone de turbulance du travail, mais tout ça c’est voulus de la part des politiques afin de faire baisser les salaires pour que l’ouvrier soit docile. Pour que les riches s’enrichissent encore plus, dans le commentaire de Paul Orion c’est spécifié.
      il faut s’attendre qu’un jour… Une nouvelle Révolution arrive, réduire les retraités à des faîtus de paille, la déchirure des jeunes qui cherchent du travail, ne peut que mener une rébellion, ce qui faut, c’est l’étincelle et elle a fallit arriver en France avec le printemps arabe. Bien sûr que si, un jour le travail reprendra toute sa splendeur, lorsque les peuples auront compris qu’ils doivent se gérer eux-mêmes et non par des ramassis de fainéant profiteur, on le voit assez aujourd’hui avec Fillon, bien que Macron et les autres soient aussi néfaste pour la société. On peut aussi voter pour quelqu’un qui ne se présente pas, s’il récolte assez de voix pour être élu, il le sera si il le désire. Nous ne sommes pas spécialement tributaire des gens qui se présente… Les laveurs de cerveaux sont complices du massacre des peuples.
      Le plein emploi reviendra un jour, c’est la vie. Faut aussi arrêter de nous bourrer le mou avec de telle débilité qu’il n’y a plus de travail. L’histoire nous l’a prouvé.

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